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Infos du 8 au 16 février 2020 - Bellême

dimanche 16 février 2020, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière les défunts de cette semaine : Jacques Laguette, 80 ans, à Bellême, Odette Chaillou, 84 ans, au Gué-de-la-Chaîne.

[|5e dimanche du Temps ordinaire - Dimanche du malade et la santé|]Samedi 8 février 2020
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 9 février 2020
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous porterons dans notre prière : Madeleine Pottier, Guy Baron, Jacques Laguette, Odette Chaillou, la famille Roche.

Mardi 11 février 2020
8 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
17 h catéchèse des enfants du primaire

Mercredi 12 février 2020
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 13 février 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 14 février 2020
15 h Conférence Saint-Vincent-de-Paul
17 h 30 messe à la chapelle Saints-Louis-et-Zélie « La croulerie » à Chemilli.

[|6e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 15 février 2020
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 16 février 2020
10 h 30 Bellême : hommage à Pierre Guillin qui a longtemps servi la paroisse Saint-Léonard-des-Clairières, 11 h Igé

Nous porterons dans notre prière : Pierre Guillin, Roselyne Gisselbrecht.

« Ne te dérobe pas à ton semblable »

Le passage du livre du prophète Isaïe concerne les déportés de Babylone, libérés et revenus au pays vers 538 avant J.-C. Ils sont revenus d’Exil et ils reconstruisent Jérusalem et le Temple.

En exil, ils avaient gardé la foi et, par ses prophètes, le Seigneur avait ravivé en eux l’espérance du retour. Revenus au pays, ils sont affairés dans la reconstruction et ils oublient le Seigneur. Ils l’ont mis de côté. Il n’est plus pour eux une priorité. Oubliant le Seigneur, ils négligent aussi les autres. Isaïe, alors, exhorte son peuple : « Rappelle-toi ce que le Seigneur a fait pour toi quand tu étais déporté loin de ton pays. Maintenant que tu es revenu, ne te dérobe pas à ton semblable. Partage ton pain, accueille le pauvre, ne prononce pas de paroles malveillantes… » Si Dieu a pris soin de vous en terre d’exil et vous a libérés par la main de Cyrus, le roi de Perse, alors, n’oubliez pas ce qu’il a fait pour vous et faites de même pour les autres. Isaïe ajoute : « Alors ta lumière jaillira et tes forces reviendront vite. Ta justice ouvrira ton chemin et la gloire du Seigneur t’accompagnera. »

Par ces mots, le Seigneur ne s’adresse-t-il pas aussi à nous aujourd’hui ? Nous pouvons nous poser la question : quelle place tient le Seigneur dans notre vie ? Et les autres ? Certes, nous ne sommes plus affairés à reconstruire des temples mais ne sommes-nous pas polarisés par ce qu’avec humour nous pouvons appeler nos « joujoux » numériques ? Si nous n’y prenons garde, ne risquent-ils pas de nous couper des autres, de nous enfermer dans une bulle ? Même si ces instruments sont d’abord des moyens pour communiquer, et pour ce faire, ils sont précieux, ils peuvent aussi, si nous ne les maitrisons pas, nous détourner de l’essentiel ? N’avons-nous pas, comme disciples de Jésus, à faire des choix et à nous donner des priorités ? C’est difficile de choisir, car souvent, nous voudrions tout faire. Ou alors, nous choisissons ce qui est le plus gratifiant pour nous… ce qui n’est pas interdit, mais n’est-ce pas parfois au détriment de l’attention aux autres et de la mission que le Seigneur nous confie.

À travers deux images, le sel et la lumière, Jésus décrit ce qu’est la mission de disciple à sa suite. Ces deux éléments, le sel et la lumière, n’existent pas pour eux-mêmes, ils sont des révélateurs :
—  par sa saveur, le sel donne du goût aux aliments,
—  la lumière met en valeur la beauté des choses et des êtres.

  • À l’image du sel, la mission des chrétiens dans le monde n’est-elle pas de donner à la vie personnelle et sociale la saveur de l’Évangile des béatitudes : pauvreté et sobriété, consolation et miséricorde, douceur et paix ?
  • À l’image de la lumière, la mission des chrétiens dans le monde n’est-elle pas de révéler la beauté de la création dans toutes ses composantes et la grandeur de l’être humain créé à l’image et à la ressemblance de Dieu ?

En cette journée mondiale de la santé et du malade, voulue par le saint pape Jean-Paul II à l’approche de la fête de Notre-Dame de Lourdes, nous sommes invités à porter dans notre prière les personnes malades et le personnel de santé qui leur apportent soutien et réconfort ainsi que les bénévoles qui visitent les personnes malades, âgées ou seules à l’EHPAD ou chez elles. Mais chacun de nous n’est-il pas invité à écouter, accompagner, consoler, réconforter les personnes que nous rencontrons sur notre chemin ?

Par son témoignage, saint Paul ne nous indique-t-il pas l’attitude que le Seigneur attend de nous pour l’annonce de l’Évangile à nos contemporains ?

—  annoncer au monde le Messie crucifié par amour pour les hommes, n’est-ce pas notre mission ?

—  montrer que Dieu lui-même a pris sur ses épaules, en Jésus, la souffrance, les épreuves et tous les combats pour la justice et la vérité que nous pouvons mener avec nos contemporains, n’est-ce pas aussi notre mission ?

Saint Paul nous invite à le faire avec nos fragilités, nos timidités, sans arrogance ni prosélytisme. Le psaume 111 décrit bien l’attitude que nous sommes invités à développer en nous :

[|« L’homme de bien a pitié, il partage,
il mène ses affaires avec droiture.
Il ne craint pas l’annonce d’un malheur :
le cœur ferme, il s’appuie sur le Seigneur. »|]

Jacques Roger