Accueil > Infos des paroisses > Saint-Léonard-des-Clairières > Infos du 18 au 26 juillet 2020 - Bellême

Infos du 18 au 26 juillet 2020 - Bellême

dimanche 26 juillet 2020, par Jean-Noël, webmestre

Cette semaine, nous portons dans notre prière : René Lebatteux, 78 ans, à Saint-Martin-du vieux-Bellême, Marcelle Bâcle, 89 ans, à Saint-Cyr-la-Rosière, Éliane Giroux, 84 ans, à Bellême.

[|16e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 18 juillet 2020
18 h 30 messe à l’église de Saint-Martin-du vieux-Bellême

Dimanche 19 juillet 2020
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : Daniel Beunardeau, Maryse Ehrentrant, Liliane Stofati, Jean-Tousssaint Stofati.

Mardi 21 juillet 2020
10 h 30 Bellême, inhumation de Mme Éliane Giroux

Mercredi 22 juillet 2020
16 h Bellême, mariage de Pauline Le Masson et Cyrille Bertrand
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Vendredi 24 juillet 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Samedi 25 juillet 2020
10 h 30 Bellême, mariage de Félicité Lemaire de Marne et Robert Natier

[|17e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 25 juillet 2020
18 h 30 messe à l’église de Vaunoise

Dimanche 26 juillet 2020
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Par notre coopération à la grâce de Dieu le Royaume grandit

Les paraboles que nous entendons, de dimanche en dimanche, nous révèlent un beau visage de Dieu. Il est le Semeur qui sème le bon grain de l’amour dans le cœur des hommes. Malheureusement, un ennemi tente de faire échec à une moisson prometteuse en semant en cachette de l’ivraie. En grec le mot « ivraie » est traduit par « zizania » = zizanie. C’est bien la zizanie que sème l’Ennemi dont il est question aux premières pages de la Bible. Il sème la zizanie entre le Créateur et sa créature et entre l’homme et la femme. Nous en portons les séquelles.

Nous ne pouvons que le constater : le bien et le mal cohabitent dans le monde et dans notre cœur. N’est-ce pas de notre cœur, en effet, que viennent à la fois les belles paroles qu’il nous arrive de prononcer et les belles actions que nous faisons ? N’est-ce pas dans notre cœur aussi que naissent les haines et les ressentiments que nous pouvons avoir envers autrui ?

Dans la parabole, des gens bien intentionnés voudraient, de suite, enlever l’ivraie au risque d’arracher en même temps le bon grain qui commence à lever. Nous pouvons nous poser la question : faut-il arracher à coup de volonté le mal que nous voyons dans le cœur des autres et dans notre propre cœur ? Non, nous dit Jésus qui nous invite à la patience ! Nos jugements péremptoires et nos paroles définitives ne sont pas forcément justes. Attendons l’heure où le Moissonneur aura le doigté nécessaire pour faire le tri avec douceur et délicatesse : il récoltera le bon grain qui a grandi en nous, les bonnes œuvres que nous avons accomplies et brûlera ce qui, en nous, est sec et déjà mort. Contentons-nous, en ce temps qui est le nôtre, et c’est déjà beaucoup, de développer le bon grain qui pousse en nous et de retarder, si possible, la croissance de l’ivraie, justement, en rendant le bien pour le mal.

Par ses autres paraboles, Jésus montre que, malgré tout, quoiqu’on en dise quelquefois, le Royaume grandit dans le cœur des hommes car sa croissance ne dépend pas d’abord de nous mais de Dieu.

Le Royaume de Dieu est comparable à une graine de moutarde, la plus petite de toutes les graines, appelée à devenir un grand arbre. Il est comparable à du levain enfoui dans la farine qui permettra à la pâte de lever.

Le bon grain, la graine de moutarde, le levain, c’est nous, les disciples de Jésus — non pas que nous soyons tellement meilleurs que d’autres — mais nous avons cette grâce inouïe de connaître Jésus et à travers lui Dieu son Père ; nous avons la grâce d’essayer de l’aimer en aimant nos frères ; nous avons la grâce de ne pas vouloir vivre que pour soi mais pour Lui et pour les autres.

Par notre attitude empreinte de charité, par notre foi confiante, par notre espérance joyeuse ou douloureuse selon les situations que nous vivons, par notre prière et notre participation au sacrifice du Christ dans l’eucharistie, nous contribuons à élever l’humanité, à lui donner sa stature humaine que Dieu pourra, le moment venu, diviniser.

Même si nous nous sentons faibles par notre nombre et par notre condition de pécheurs, continuons notre marche dans la confiance. L’apôtre Paul nous assure : « L’Esprit saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas prier comme il faut. L’Esprit saint lui-même intervient… Et Dieu sait qu’en intervenant pour ses fidèles, l’Esprit veut ce que Dieu veut. » (Rm 8, 26-27).

Et ce beau texte du livre de la Sagesse qui révèle le visage d’un Dieu bon, juste et miséricordieux. L’auteur de ce texte inspiré en a fait l’expérience : « Il montre sa force, l’homme dont la puissance est discutée, et ceux qui la bravent sciemment, il les réprime. Tandis que toi, Seigneur, qui disposes de la force, tu juges avec indulgence, tu nous gouvernes avec beaucoup de ménagement. Par ton exemple, tu as enseigné à ton peuple que le juste doit être humain, et tu as pénétré tes fils d’une belle espérance : à ceux qui ont péché, tu accordes la conversion. » Tu accordes la conversion. On s’attendrait à entendre : à ceux qui ont péché, tu accordes le pardon. C’est bien, tu accordes la conversion. N’est-ce pas à convertir en bon grain l’ivraie qui pousse en nos cœurs que nous sommes appelés ? Nous ne le pourrons qu’avec la grâce de Dieu !
Jacques Roger