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Infos du 12 au 20 décembre 2020 - Bellême

dimanche 20 décembre 2020, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière les défunts de cette semaine : l’abbé Daniel Beauval, 78 ans, à La Chapelle-Montligeon, l’abbé René Detoc, 96 ans, à Igé, Jean Temple, 86 ans au Gué-de-la-Chaîne.

[|3e dimanche de l’Avent|]Samedi 12 décembre 2020
18 h 30 messe à l’église Saint-Sauveur de Bellême

Dimanche 13 décembre 2020
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : l’abbé René Detoc, l’abbé Daniel Beauval, Marie-Thérèse Navez, Joseph Arulapane, Jean Temple, Alan qui fait sa première communion à Singapour.

Lundi 14 décembre 2020
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
14 h au presbytère, formation « Le mooc de la messe »

Mardi 15 décembre 2020
14 h 30 à Igé inhumation de l’abbé René Detoc

Mercredi 16 décembre 2020
20 h 30 sur Youtube ou en direct du diocèse de Séez : un « Au-revoir » à Mgr Habert

Jeudi 17 décembre 2020
10 h 30 messe à l’église de Bellavilliers avec les équipes du Rosaire
15 h au Gué-de-la-Chaîne, inhumation de M. Jean Temple

Vendredi 18 décembre 2020
15 h 30 Conférence Saint-Vincent-de-Paul
17 h église Saint-Sauveur, messe à la mémoire de Bernard Chevalier

Samedi 19 décembre 2020
11 h-midi à l’église Saint-Sauveur : confessions

[|4e dimanche de l’Avent|]Samedi 19 décembre 2020
18 h 30 messe à l’église Saint-Sauveur de Bellême

Dimanche 20 décembre 2020
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : Xavier Somnier.

La joie de dire « Merci » !

Rappelons-nous : au milieu du 1er confinement, en pleine pandémie, un journaliste nous avait invités à trouver chaque jour 3 raisons de dire « merci ». N’était-ce pas là une invitation positive, propice à ouvrir les esprits et les cœurs qui pouvaient être menacés de congestion ?

Rendez grâce en toute circonstance

C’est ce à quoi nous invite saint Paul. N’est-ce pas une des originalités de la vie chrétienne que de rendre grâce ? N’est-ce pas notre ADN à nous qui nous rassemblons chaque dimanche pour l’Eucharistie, pour l’action de grâce ? Nous sommes des êtres faits pour l’action de grâce face à l’action de Dieu en nous et autour de nous. Encore faut-il la percevoir cette action de Dieu ?

Sans doute convient-il d’ouvrir les yeux de notre cœur pour voir, au-delà du visible immédiat marqué par le mal et le péché, tout ce dont l’être humain est capable de générosité et de bonté ? Ne sommes-nous pas témoins de petites choses qui, malheureusement, ne font pas la une des médias mais qui, pourtant, ajoutées les unes aux autres, transforment la vie de ceux qui en sont les acteurs et les témoins.

Notre prière quotidienne ne peut-elle pas être nourrie de cette forme d’action de grâce suscitée par ce que nous voyons et entendons de beau, de bon, de vrai ? Ne peut-on pas y voir l’action invisible de l’Esprit saint ?

Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas

C’est l’annonce de Jean Baptiste. Par ses appels à la conversion, on a pu penser que lui-même pourrait être le Messie attendu mais il s’en démarque : son baptême est un baptême de conversion signifié par l’eau qui purifie. Le Messie, lui, nous plongera dans l’Esprit saint. Jean Baptiste connaît bien Jésus : les deux cousins se sont fréquentés tout petits, Jésus a côtoyé la communauté du Baptiste et ce dernier a compris de l’intérieur que Jésus pourrait être le Messie promis par Dieu, même si, dans sa prison, Jean commencera à douter tant les signes tardent à venir. Il enverra des disciples pour lui demander franchement : « Es-tu Celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? »

L’Esprit du Seigneur est sur moi

Les signes, relatés dans le beau texte d’Isaïe qui décrit la mission du Messie, Jésus les reprendra à son compte. C’est à ces signes, en effet, qu’il désire se faire reconnaître : guérison et consolation, délivrance et libération, annonce de Dieu miséricordieux, renouveau des cœurs…

De par notre baptême et notre confirmation, nous sommes associés de près à la mission du Messie. Ne sommes-nous pas nous-mêmes des envoyés ? Des messagers de la Bonne Nnouvelle d’un Dieu qui est venu jusqu’à partager notre humanité dans ses joies et ses épreuves. Ne sommes-nous pas, par les sacrements de l’initiation chrétienne, d’« autres Christ », d’autres Messie, d’autres envoyés ? Le mot familier pour désigner l’Eucharistie n’est-il pas le mot « messe » qui signifie envoi. « Allez annoncer la Bonne Nouvelle ! » « Allez porter la paix du Christ ! »

N’éteignez pas l’Esprit

L’Esprit en effet nous est donné. Il repose sur nous. Avons-nous conscience d’être le temple du Saint Esprit ? Il vit en nous et, si nous le voulons bien, il peut animer notre existence. Bien sûr, nous pouvons aussi l’ignorer, le calfeutrer ou le confiner. D’où l’invective de saint Paul : « N’éteignez pas l’Esprit. Discernez la valeur de toute chose : ce qui est bien, gardez-le ; éloignez de vous toute espèce de mal. »

Ces paroles ne sont-elles pas d’une brûlante actualité alors que nous avons tendance à mettre tout sur le même plan ? Tout n’est pourtant pas d’égale valeur et nous sommes invités à discerner et à choisir entre ce qui a valeur d’éternité, l’amour, et ce que saint Paul appelle les fruits de l’Esprit, et ce qui n’est que mode passagère.

Soyez toujours dans la joie

Cette joie dont parle Paul n’est pas seulement celle que procure la réussite, la fête, les retrouvailles, le plaisir. Certes, ils sont importants, mais la véritable joie est un fruit de l’Esprit qui nous est donné gracieusement, parfois même au cœur de l’épreuve.

Lors de la réunion de notre équipe pastorale jeudi soir, Isabelle nous proposait un texte du pape François dont je vous lis un extrait : Vous pouvez avoir des défauts, être anxieux et toujours en colère, mais n’oubliez pas que votre vie est la plus grande entreprise au monde. Vous pouvez l’empêcher d’échouer. Beaucoup vous apprécient, vous admirent, vous aiment. Rappelez-vous qu’être heureux ce n’est pas avoir un ciel sans tempête, une route sans accidents, un travail sans fatigue, des relations sans déceptions. Être heureux, c’est trouver la force dans le pardon, l’espoir dans les batailles, la sécurité dans les moments de peur, l’amour dans la discorde.

N’est-ce pas là le chemin vers une joie durable qui ne vient pas de nous ni de nos efforts pour la faire advenir ? Elle est donnée par Dieu à ceux qui mettent en lui leur confiance.
Jacques Roger


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