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Infos du 31 juillet au 8 août 2021 - Bellême

dimanche 8 août 2021, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière les défunts de la semaine : Henriette Morin, 84 ans, à Sérigny, Roland Gisselbrech, 85 ans, à Bellême.

[|18e dimanche du Temps ordinaire - Bénédiction des pèlerins de Lourdes|]Samedi 31 juillet 2021
18 h 30 messe à La Perrière

Dimanche 1er août 2021
10 h 30 messe à Bellême

Nous portons dans notre prière : Paulette et Placide Bruneau.

Mardi 3 août 2021
15 h salle de l’EHPAD, réunion des membres de l’aumônerie

Mercredi 4 août 2021 - Fête de Jean-Marie Vianney, curé d’Ars
11 h messe à l’église Saint-Sauveur avec des scouts
14 h 30 à Bellême, inhumation de M. Roland Gisselbrech

Jeudi 5 août 2021
17 h messe à l’EHPAD La rose des vents

Vendredi 6 août 2021 - Fête de la Transfiguration du Seigneur Jésus
11 h messe et adoration eucharistique à la chapelle des saints Louis et Zélie à La Croulerie en Chemilli

Samedi 7 août 2021
11 h à Bellême, mariage de Léonie Lambert et Pierre Lingat

[|19e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 7 août 2021
18 h 30 messe à Igé

Dimanche 8 août 2021
10 h 30 messe à Bellême

Nous portons dans notre prière : Michel Blondeau, Claire de Blotteau, Serge Robin, Thérèse et Philippe Bouvier.

Inscription pour la célébration d’installation de Mgr Bruno Feillet, évêque de Séez
[| dimanche 19 septembre 2021
|]
—  journée complète à 9 h 30 ;
—  demi-journée à 13 h 30 ;
—  célébration à 15 h 30.

Renseignements et inscriptions : Anne-Marie Grialdi 06 70 32 53 50 anne.m47@gmail.com

De l’éphémère à l’éternel

Après avoir entendu, dimanche dernier, le récit du pain multiplié, Jésus va, au cours des prochains dimanches, donner le sens de ce geste qu’il accomplit en faveur de son peuple. Ainsi, il se révèle lui-même comme le vrai pain qui nourrit : « Moi, je suis le Pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. » Autrement dit : celui qui vient à Jésus n’aura jamais faim de futilités qui ne nourrissent pas, qui nous laissent sur nos faims.

Mais auparavant, Jésus s’est retiré sur l’autre rive du lac pour que son geste ne soit pas équivoque. Cette foule qui vient à Lui après avoir été nourrie à volonté et gracieusement, pourquoi vient-elle vers lui ? est-ce par reconnaissance ou par intérêt qu’elle le cherche ? L’invitation de Jésus est claire : « Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle. »

De la récrimination à l’action de grâce

Ainsi, aujourd’hui, il nous invite à passer de l’efficacité à la fécondité, de la rentabilité à la gratuité, de l’éphémère à l’éternel. L’efficacité, la rentabilité, l’éphémère sont l’œuvre des hommes, la fécondité, la gratuité, l’éternel sont l’œuvre de Dieu. Nous le savons bien, l’œuvre de Dieu déstabilise souvent. Ainsi, dans le désert, les Hébreux, pourtant libérés par Dieu, se mettent à récriminer contre lui. Ils préfèrent la possession et le bien-être à la liberté. Dieu va leur donner un signe, le signe qu’il est avec son peuple dans l’épreuve de cette traversée du désert, le signe que, malgré tout, il ne les abandonne pas. Jésus invite ceux qui ont été nourris par le pain multiplié en plein désert à relire le signe de la manne donné à leurs ancêtres. La manne offerte gracieusement par le Père, tout comme le pain multiplié par Jésus annonce cet autre pain qu’est la Parole que Dieu donne à manger à son peuple. Pain fait chair pour l’aujourd’hui de notre vie éternelle. Pain eucharistique. Pain d’Action de grâce.

Adopter un comportement eucharistique

Ces gestes et paroles de Jésus ne sont-elles pas pour nous d’une brulante actualité tant, pressés que nous sommes, nous vivons dans l’immédiateté et recherchons l’efficacité ? Cela rejoint-il pas aussi bien l’exhortation de saint Paul : « Laissez-vous guider intérieurement par un esprit renouvelé. Adoptez le comportement de l’homme nouveau, créé saint et juste dans la vérité, à l’image de Dieu. » L’homme nouveau, n’est-ce pas l’être humain qui a conscience que le baptême l’a transformé et qu’il ne peut pas vivre n’importe comment ? L’homme nouveau, n’est-ce pas l’homme eucharistique, l’homme et la femme d’action de grâce qui sait reconnaître l’œuvre de Dieu en nous, Dieu à l’œuvre en ce monde ?

Laisser Dieu accomplir en nous son œuvre

Alors que la foule qui vient d’être nourrie à bon compte, demande à Jésus : « Que nous faut-il faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? », Jésus inverse la réponse : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé ».

Il s’agit non pas d’abord de travailler aux œuvres de Dieu mais de laisser Dieu faire son œuvre en nous. L’œuvre de Dieu en nous n’est-elle pas manifestée par la foi que nous mettons en Jésus son Fils et par l’espérance que nous mettons en sa promesse ? Cette foi et cette espérance, ne l’exerçons-nous pas en mettant en œuvre dans l’aujourd’hui de nos vies son message d’amour.

À travers sa Parole, à travers les événements et les situations qui nous sont donné de vivre, le Seigneur nous fait signe. Prêtons-nous attention à ces petits signes qu’il nous envoie, à ces clin-Dieu qu’il nous fait ? Comme le dit l’apôtre Paul : « Je vous l’affirme au nom du Seigneur : vous ne devez plus vous conduire comme les païens qui se laissent guider par le néant. »

Ce chapitre 6 de l’évangile selon saint Jean nous parle de l’Eucharistie. Dimanche dernier, nous évoquions l’offrande de nous-mêmes que nous sommes invités à faire avec Jésus qui s’offre à son Père pour le salut du monde. Aujourd’hui, ne sommes-nous pas invités à rendre grâce au Seigneur, à la fois pour la nourriture périssable, la manne de chaque jour dont notre corps a besoin, et pour la nourriture impérissable qu’est notre nourrissante relation personnelle et communautaire avec le Christ ressuscité. La route de notre pèlerinage sur cette terre est longue. Laissons Dieu prendre soin de nous. Laissons-le faire son œuvre en nous : laissons-le raviver notre foi, notre espérance et notre charité.
Jacques Roger