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Infos du 13 au 21 novembre 2021 - Bellême

dimanche 21 novembre 2021, par Jean-Noël, webmestre

[|33e dimanche du Temps ordinaire - Journée des pauvres|]Samedi 13 novembre 2021
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital à Bellême

Dimanche 14 novembre 2021
9 h église Saint-Sauveur, présentation de la démarche et réflexion synodale « Compagnons de voyage »
11 h messe à l’église Saint-Sauveur

Nous portons dans notre prière : Jean Bizet, Michel Vaudron, Suzanne Mabire, la famille Mabire de Pesac, les familles Stévenbard et Chevet et les intentions de Marion de Kergos.

Mardi 17 novembre 2021
16 h 45 catéchèse des enfants du primaire

Jeudi 18 novembre 2021
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents
20 h Montligeon, rencontre ouverte à tous avec Mgr Bruno Feillet à propos du rapport de la CIASE

Vendredi 19 novembre 2021
17 h messe à l’oratoire du presbytère
18 h rencontre avec les pompiers pour préparer la fête de sainte Barbe
20 h rencontre avec l’équipe d’accompagnement des jeunes couples vers le mariage.

Samedi 20 novembre 2021
11 h à Chemilli, baptême de Charles de Basquiat.

[| Fête du Christ-Roi de l’univers - Journée du Secours catholique|]Samedi 20 novembre 2021
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital à Bellême

Dimanche 21 novembre 2021
10 h 30 messe à l’église Saint-Sauveur

Nous dirons Au revoir et Merci à Daniel Toulouse, un de nos organistes, et à son épouse Lucette qui vont s’installer à La Ferté-Bernard.

Les signes annonciateurs d’un monde nouveau

Avec ce dernier dimanche du Temps ordinaire et avant la fête du Christ-Roi, l’Église propose à notre écoute attentive des textes d’un genre littéraire particuliers : le genre apocalyptique qui signifie : dévoilement, révélation. Il s’agit, par un langage codé, que les hommes et les femmes de la Bible comprenaient parfaitement, de dévoiler les promesses de Dieu et de raviver l’espérance d’un peuple marqué par l’épreuve, la fatigue, le dégoût ou l’indifférence.

Ainsi, un monde marqué par le mal et l’idolâtrie au 1er siècle où des peuples adoraient le soleil, la lune, les étoiles car leur mouvement apparaissait tellement mystérieux qu’on les considérait comme des dieux. Or Jésus annonce la décomposition d ces astres. Il annonce la fin d’un vieux monde marqué par le mal, le péché, la mort et la naissance prochaine d’un monde nouveau où règneront l’amour et la vie.

Réveiller notre foi endormie, raviver notre espérance assoupie, encourager notre charité

Ce signe avant-coureur, c’est la venue d’un « fils d’homme » décrit par le prophète Daniel auquel Dieu confie un pouvoir souverain : détruire les forces du mal et rassembler les fidèles des quatre coins du monde. Avec la comparaison du figuier qui bourgeonne, Jésus annonce la venue d’un nouveau printemps.

Marquée par le contexte de l’époque et par le langage apocalyptique, cette page d’évangile n’est-elle pas une parole que Dieu nous adresse aujourd’hui ? Le soleil s’obscurcit, la lune perd son éclat, les étoiles tombent : que voyons-nous sur les écrans de nos téléviseurs si ce n’est le mal, la violence, la haine, l’idolâtrie, le péché qui se manifestent lorsque l’on met Dieu à la porte de sa vie personnelle et de la vie sociale ? « Le monde n’a-t-il pas perdu la tête ? », nous demandons-nous quelquefois. « N’avons-nous pas égaré la boussole ? Nous ne savons plus comment nous orienter. »

Par ce langage apocalyptique, Jésus ne veut pas d’abord nous faire peur — les médias le font suffisamment — il veut surtout nous réveiller. Réveiller notre foi endormie, raviver notre espérance assoupie, encourager notre charité et nous inviter à la vigilance. Il veut aussi nous faire comprendre que nous sommes les acteurs de nos vies et que nos choix peuvent s’avérer décisifs pour cette vie présente et pour la vie future.

Lorsque nous sommes éprouvés par une maladie, le décès d’un proche ou une épreuve affective, nous l’exprimons souvent ainsi : « C’est comme si le ciel m’était tombé sur la tête ». Il s’agit alors de se ressaisir, souvent avec l’aide de proches, pour s’apercevoir que des bourgeons d’amour germent et annoncent que la vie continue et se renouvelle.

Tout ce qui brille et nous fait rêver n’aura qu’un temps

Jésus annonce sa venue à la fin des temps « lorsque Dieu sera tout en tous », c’est-à-dire lorsque toute violence, toute guerre, toute haine, tout égoïsme, toute indifférence auront disparu pour laisser place à l’amour, à Dieu qui est Amour. Cette ancienne création pourra disparaitre : plus besoin du soleil ou de la lune puisque le Christ illuminera toutes les nations.

Par ce langage apocalyptique, Jésus nous invite à aller à l’essentiel : il montre que tout ce qui brille et nous fait rêver n’aura qu’un temps, que les puissances, les héros, les vedettes, les idoles et l’avoir passeront dans l’oubli tandis que la Parole de Dieu demeurera parce qu’elle est éternelle.

Regarder du côté du Dieu vivant plutôt que du côté des mortes idoles

Face à ce que vivaient les juifs du 1er siècle, face à ce que nous vivons aujourd’hui, Jésus nous appelle malgré tout à la confiance. Même si nos sociétés occidentales semblent avoir mis Dieu à la porte, il demeure sur le seuil : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps ». N’en sommes-nous pas les humbles témoins ? D’où l’importance de regarder les bourgeons annonciateurs d’un printemps. La démarche synodale voulue par le pape François n’est-elle pas un signe ? Comme il l’écrit lui-même : « Le chemin de la synodalité est précisément celui que Dieu attend de l’Église du troisième millénaire ».

Jésus lui-même nous invite à regarder les bourgeons qui germent plutôt que l’ébranlement du cosmos, même s’il est de notre responsabilité de prévenir les dérèglements climatiques et les catastrophes écologiques. Il nous invite à regarder du côté de la vie plutôt que du côté de la mort, du côté de Dieu qui est vie plutôt que du côté des idoles sans vie qui sont l’œuvre de nos mains. Le prophète Daniel invite lui aussi à la vigilance pour que nous puissions « briller comme les étoiles pour toujours et à jamais », participant ainsi pour toujours à la vie de Celui qui est « le Soleil levant qui vient nous visiter ».
Jacques Roger