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Infos du 22 au 29 octobre 2017 - Bellême

vendredi 20 octobre 2017, par Jacques Roger

[|29e dimanche du Temps ordinaire - Offrande pour les missions|]Samedi 21 octobre 2017
18 h 30 messe à Saint-Ouen-de-la-Cour

Dimanche 22 octobre 2017
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé

Mardi 24 octobre 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mercredi 25 octobre 2017
17 h 15 messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 26 octobre 2017
8 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 27 octobre 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Samedi 28 octobre 2017
de 11 h à midi confessions à l’église de Bellême
16 h 45 à Bellême, baptême d’Augustin Besnard
14 h 30 à la salle Philippe de Chennevières, concours de belote au profit de Bellême-Patrimoine pour la restauration de l’église

[|30e dimanche du Temps ordinaire
avec Mgr Antoine de Romanet|]Samedi 28 octobre 2017
18 h 30 messe à Saint-Martin-du-Vieux-Bellême
baptême d’Héloïse Guyot

Dimanche 29 octobre 2017
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : Andrée Condet.

Dimanche 29 octobre 2017
10 h 30 à l’église Saint-Sauveur de Bellême, la messe sera présidée par Mgr Antoine de Romanet, nouvel évêque aux Armées françaises ; à l’issue de la messe : verre de l’amitié

Antoine présidera également la messe de 18 h 30 samedi 28 octobre 2017 en l’église de Saint-Martin-du-Vieux-Bellême.

[|Fête de la Toussaint|]

Préparation - Confessions
Samedi 28 octobre 2017 de 11 h à midi
Mardi 31 octobre 2017 de 11 h à midi

Célébration
Mardi 31 octobre 2017 à 18 h 30 à l’église du Gué-de-la-Chaîne
Mercredi 1er novembre 2017 à 10 h à Igé, 10 h 30 à Bellême, 11 h 30 à Pouvrai

Les pieds sur la terre et la tête au ciel

Le piège est tendu par les pharisiens et les partisans d’Hérode qui, pour une fois, s’unissent, mais Jésus déjoue le piège. Il les invite à sortir de leur poche une pièce à l’effigie de César. C’est la preuve qu’ils paient l’impôt qui est dû à l’État : « Rendez à César ce qui est à César » Il n’y a pas de pièce à l’effigie de Dieu, par contre l’homme n’est-il pas créé à l’image de Dieu ? « Rendez donc à Dieu ce qui est à Dieu ». Nous appartenons au Seigneur.
Les deux domaines que sont le temporel et le spirituel ne sont pas confondus, ils ne sont pas non plus totalement séparés. La foi n’est qu’une question privée où certains voudraient la reléguer. Elle a aussi des conséquences sociales et prend corps dans des décisions de type politique car elle travaille les consciences.
Ainsi, chaque être humain — et le chrétien est d’abord un être humain — est planté sur la terre pour y fleurir et y porter des fruits. Mais si le chrétien a bien les pieds sur terre, il a aussi et en même temps la tête au ciel, le cœur en Dieu. Cette présence de Dieu en lui doit inspirer et orienter son comportement humain. Chaque chrétien doit pouvoir dire avec le poète : « Rien de ce qui est humain ne m’est étranger ». Ce n’est pas pour rien que Jésus est à la fois homme et Dieu, pleinement homme et pleinement Dieu sans confusion ni séparation.
Il ne s’agit pas, en effet, de confondre Dieu et César et de vouloir faire une société où le religieux s’imposerait à tous et où les religieux feraient la loi ; mais il ne s’agit pas non plus de séparer ces deux domaines : la semaine à César et le dimanche à Dieu. C’est bien dans la vie sociale, dans l’ordinaire de nos jours que notre foi en Dieu doit prendre corps et se manifester. Celle-ci n’est-elle pas un puissant levier pour élever nos sociétés au rang d’humanité ?
Isaïe rapporte que Dieu a choisi le roi païen Cyrus pour délivrer Israël de l’exil où il avait été déporté. Cela ne veut-il pas dire que Dieu peut se servir de tout et de chacun pour réaliser son projet de salut ? Salut qui concerne aussi bien notre corps personnel que notre corps social. C’est bien pour cela que saint Paul appelle l’Église le corps du Christ et que, membres de ce l’Église, nous sommes reliés à ce corps dont la tête est ressuscitée. Ce corps social et ecclésial a promesse de résurrection et de vie éternelle.
En attendant d’être tout entier dans le ciel de Dieu et de connaître la joie sans fin, nous sommes invités à demeurer sur cette terre unis à Lui. Ayons la tête au ciel mais demeurons les pieds sur la terre. Cette terre que le Seigneur nous confie pour que nous l’humanisions. Puissions-nous mériter l’éloge que saint Paul fait aux chrétiens de Thessalonique : « Sans cesse, nous nous souvenons que votre foi est active, que votre charité se donne de la peine, que votre espérance tient bon en notre Seigneur Jésus Christ. »
Jacques Roger