Infos du 19 au 27 octobre 2019 - Bellême

Nous portons dans notre prière les défunts de cette semaine : Lucette Pilpay, 91 ans, à Bellême, Roger Dutertre, 87 ans, au Gué-de-la-Chaîne, Rolande Goux, 91 ans, à Dame-Marie, Dominique Maudet, 53 ans, à Bellême, Jean Coutard, 83 ans, à Bellême.

[|29e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 19 octobre 2019
18 h 30 messe à l’église du Gué-de-la-Chaîne

Nous portons dans notre prière : Louis Brouard, Roger Dutertre, Louis Gosnet.

Dimanche 20 octobre 2019
10 h 30 Bellême, 11 h Igé
14 h 30 à Sées, célébration du jumelage entre le diocèse de Séez et celui de Mbujimayi (RDC)

Lundi 21 octobre 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
18 h 30 départ du presbytère des collégiens pour voir au Theil-sur-Huisne le film Donne-moi des ailes

Mardi 22 octobre 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
14 h 30 à l’église de Bellême, inhumation de Dominique Maudet
14 h 30 réunion du Mouvement Chrétien des Retraités

Mercredi 23 octobre 2019
10 h à Bellême, inhumation de Jean Coutard
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 24 octobre 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 25 octobre 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Samedi 26 octobre 2019
16 h 30 Bellême, baptême d’Oxane Lépine

[|30e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 26 octobre 2019
18 h 30 messe à l’église de Saint-Martin-du-Vieux-Bellême

Dimanche 27 octobre 2019
10 h 30 Bellême, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : André Condet, Roger et Thérèse Dutertre, Claude Meurice.

Le double combat de l’action et de la prière

Le récit du livre de l’Exode est intéressant. Nous l’avons remarqué : si Dieu donne la victoire à son peuple, c’est grâce au double combat que mène d’un côté Josué et sa troupe et de l’autre Moïse et ses compagnons Aaron et Hour. C’est tout un peuple, traversant un désert, qui est mobilisé contre l’attaquant. Tous mènent le combat, les uns, avec Josué, fourbissent leurs armes, les autres avec Moïse, persévèrent dans la prière.

N’est-ce pas une belle illustration de ce qu’est notre vie en Église au cœur du monde ? Bien souvent nous traversons des déserts arides où nous rencontrons le mal sous toutes ses formes : aujourd’hui ce mal se nomme individualisme, corporatisme, violence physique et verbale, récriminations, médisances et calomnies, et autres formes de perversité…

Chrétiens, nous avons, dans ce monde, la belle mission de livrer le combat contre les forces du mal qui nous attaquent. C’est un double combat que nous sommes appelés à livrer : les uns sont appelés à agir pour annoncer la Parole de Dieu, servir les autres et pourfendre le mal et le Malin qui déferle sur les êtres humains ; les autres mènent le combat de la prière avec persévérance en demandant à Dieu la force et la patience pour que le mal et le Malin échouent dans leurs projets.

En relisant cet événement de l’Exode à la lumière de l’Évangile, rappelons-nous les paroles de Jésus à ses disciples : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire ». Rappelons-nous aussi l’invitation qu’il nous lance à demander avec persévérance au Père de nous envoyer l’Esprit.

Quand Moïse baissait les bras, quand il s’arrêtait de prier, les Amalécites étaient les plus forts, quand il demeurait les mains levées vers le Ciel, soutenues par ses compagnons, Israël l’emportait. Aaron et Hour avaient donné à Moïse, fatigué, un appui, un roc. Ce roc, fiable, sur lequel nous pouvons nous appuyer lorsque nous sommes fatigués ou découragés n’est-il pas pour nous le Christ Jésus et sa Parole ? N’est-ce pas par Lui, le Christ, que nous faisons passer nos prières vers le Père ?

Nous ne sortirons victorieux du combat contre les forces du mal en nous et autour de nous que si, dans notre Église et en nous-mêmes, nous tenons ensemble l’action et la contemplation.

Et tous les deux nécessitent un vrai combat. Un combat pour choisir et se décider de l’entreprendre, un combat pour persévérer dans la voie choisie. Jésus, en présentant à ses disciples la parabole d’un juge pourri et d’une plaignante tenace qui, à force d’insister, obtient justice, rappelle : « la nécessité de toujours prier sans jamais se lasser ». Jésus nous invite à l’audace sans craindre de « déranger » Dieu. Certes, Dieu sait bien ce dont nous avons vraiment besoin et il nous le donne sans hésitation. Mais il désire aussi savoir si notre demande est vraiment importante pour nous, si notre désir est vraiment aiguisé, si vraiment nous mettons en lui notre confiance, si nous voulons vraiment qu’arrive le règne de Dieu, qu’il ait la première place dans nos cœurs, dans nos vies, dans notre monde. Notre prière incessante entretient-elle ce désir ? Nous le savons, comme pour Moïse et Josué, Dieu ne fera rien sans nous. Il fera avec nous. Mais, à la fin de la parabole, la question de Jésus nous interroge sur la qualité de notre vie chrétienne « Le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »

Ne constatons-nous pas souvent que, dans nos sociétés, la méfiance l’emporte trop souvent sur la confiance ? Confiance en soi, confiance dans les autres, confiance en Dieu. Les trois ne vont-ils pas ensemble ? N’est-ce pas cette foi fondamentale que Jésus nous invite à demander à Dieu sans nous lasser ? Car, Jésus l’affirme : « Dieu fera justice à ceux qui crient vers lui jour et nuit. »

Persévérant dans la lutte contre le mal, dans le combat pour faire le bien et dans le travail de la prière, nous pouvons avec saint Paul aller au cœur des Saintes Écritures : « Grâce à elles, l’homme de Dieu sera accompli, équipé pour faire toute sorte de bien. »

Selon saint Paul, la Parole de Dieu est pour nous comme une armure qui nous permet de combattre le mal et de faire le bien. Paul, en effet, nous exhorte : « Proclame la Parole, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. »

Belle mais difficile mission qui nous associe à celle de Jésus.
Jacques Roger