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Infos du 24 au 31 décembre 2017 - Bellême

jeudi 21 décembre 2017, par Jacques Roger

[|4e dimanche de l’Avent|]Samedi 23 décembre 2017
18 h 30 messe à la chapelle de l’hôpital

Dimanche 24 décembre 2017
10 h 30 messe à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : Théo Chalmandrier, Jean et Jeanne de Caffarelli, Geneviève Arnauld.

[|Nuit de Noël|]Dimanche 24 décembre 2017
18 h à Igé,
19 h à Bellême en famille avec les enfants
22 h à Saint-Martin-du-Vieux-Bellême avec la chorale du Rosaire

Nous portons dans notre prière : les familles Bouglé-Garreau-Nicolet, les abbés Marcel Poulain, Claude Martin, Jean Bizet, Bernard Maillard, Jacques Orgeval, Léon Roussel.

[|Jour de Noël|]Lundi 25 décembre 2017
10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé

Mercredi 27 décembre 2017
17 h 15 messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 28 décembre 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Vendredi 29 décembre 2017
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

[|Fête de la Sainte Famille|]Samedi 30 décembre 2017
18 h 30 messe chapelle de l’hôpital

Dimanche 31 décembre 2017
10 h 30 à Bellême, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière : la famille Monnier, la famille Berger.

Y a-t-il une merveille que le Seigneur ne puisse accomplir ? (Gn 18, 14)

Dans le livre de la Genèse, Abraham reçoit trois mystérieux visiteurs qui lui disent en annonçant la naissance pensée improbable d’Isaac : « Y a-t-il une merveille que le Seigneur ne puisse accomplir ? »
Ce 4e dimanche de l’Avent, en la veille de Noël, la liturgie nous invite à l’émerveillement face à l’œuvre de Dieu dans le cœur des hommes.
La liturgie nous présente les figures de David et de Marie. L’un, pécheur repenti, et l’autre, privilégiée de Dieu, comblée de grâce, parfaitement ajustée à Dieu et à sa volonté d’amour.
David a un désir honorable : construire une maison pour son Dieu aussi belle que le palais qu’il habite. Marie, elle, accueille le désir de Dieu : il veut faire de son corps la maison où son Fils va se former pour naître à la vie des hommes.
Mais Dieu fait comprendre à David qu’il n’a que faire des palais. Une maison peuplée d’hommes et de femmes fidèles et justes l’intéresse davantage qu’une maison de pierres belles et précieuses. Si son désir peut paraître honorable, la tentation de David, en voulant construire une maison à son Dieu n’est-elle pas de vouloir mettre la main sur Lui, de l’assigner à résidence ?
On n’assigne pas Dieu à résidence. On ne peut enfermer Dieu dans un lieu particulier. Il est libre. Il est lui-même liberté. Il nous échappe toujours. Jésus le dira à la Samaritaine. Ce n’est ni sur le mont Garizim, ni à Jérusalem qu’on adore le vrai Dieu, c’est en esprit et vérité. C’est l’adoration du cœur. Employant une image pour le faire comprendre, Jésus dira qu’il n’a pas une pierre où reposer sa tête.
Dieu fait comprendre à David que, s’il veut faire toutes choses belles pour Lui, c’est Lui, le Seigneur, qui fait tout pour David, et pour nous. « Le Seigneur t’annonce qu’il te fera lui-même une maison. Quand tes jours seront accomplis et que tu reposeras auprès de tes pères, je susciterai dans ta descendance un successeur qui naîtra de toi, et je rendrai stable sa royauté. Moi, je serai pour lui un père ; et lui sera pour moi un fils. »
C’est en et par Marie que Dieu accomplira sa promesse. Marie est devenue la Maison qu’habite le Fils de Dieu. Elle est la nouvelle Arche qui, par l’action de l’Esprit, porte la Nouvelle Alliance. Le oui de Marie est le point de départ de cette aventure inouïe : silencieusement Dieu entre dans le monde. Le Ciel rejoint la terre. En Jésus, Dieu épouse l’humanité. C’est l’émerveillement : « Rien n’est impossible à Dieu », et Marie garde toutes ces choses dans son cœur en se détachant de sa volonté propre : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. »
Ne regardons pas l’Annonciation comme un événement qui nous serait extérieur : nous sommes tous concernés. Dieu, pour entrer dans le monde, a besoin que nous lui ouvrions nos portes. Il se livre à la liberté des hommes.
La liturgie de cette veille de Noël nous invite à l’émerveillement et au silence reconnaissant.
Gardons-nous cette capacité d’émerveillement qui nous permet de rendre grâce à Dieu pour ce qu’il est et ce qu’il fait pour nous et pour le monde ?
La beauté de la Création, la merveille qu’est la vie et la vie humaine, la beauté de l’amour humain, tous les efforts pour la paix, pour une vie plus humaine, la mort pour les chrétiens comme une nouvelle naissance, une naissance à la vie du Ciel… autant d’actes admirables pour lesquelles nous pouvons rendre grâce à Dieu.
Comme David et Marie, nous pouvons nous sentir tout petits devant l’œuvre de Dieu. Avec Zacharie, nous pouvons chanter :

Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël qui visite et rachète son peuple.
Il a fait surgir la force qui nous sauve dans la maison de David, son serviteur,
comme il l’avait dit par la bouche des saints, par ses prophètes, depuis les temps anciens :
salut qui nous arrache à l’ennemi, à la main de tous nos oppresseurs,
amour qu’il montre envers nos pères, mémoire de son alliance sainte,
serment juré à notre père Abraham, de nous rendre sans crainte,
afin que délivrés de la main des ennemis,
nous le servions, dans la justice et la sainteté, en sa présence, tout au long de nos jours.
Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut :
tu marcheras devant, à la face du Seigneur, et tu prépareras ses chemins
pour donner à son peuple de connaître le salut par la rémission de ses péchés,
grâce à la tendresse, à l’amour de notre Dieu, quand nous visite l’astre d’en haut,
pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort,
pour conduire nos pas au chemin de la paix.

Jacques Roger