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Infos du 1er au 8 juillet 2018 - Bellême

samedi 7 juillet 2018, par Jacques Roger

Nous portons dans notre prière les défunts de la semaine : Marie-Léone Brouard, 60 ans, au Gué-de-la-Chaine.

[|Solennité des saints Pierre et Paul|]Samedi 30 juin 2018 : 18 h 30 messe à Bellavilliers

Dimanche 1er juillet 2018 : messe 10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : Suzanne Le Scouarnec, l’abbé Claude Roger, Édouard Dutertre.

Lundi 2 juillet 2018 : 11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mardi 3 juillet 2018 : 11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Mercredi 4 juillet 2018
10 h au Gué-de-la-Chaine : inhumation de Mme Marie-Léone Brouard
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 5 juillet 2018
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
17 h presbytère, réunion de l’Équipe pastorale paroissiale

Vendredi 6 juillet 2018
16 h 30 à la chapelle de l’hôpital, messe et adoration du Saint Sacrement
18 h au presbytère : rencontre des jeunes qui se préparent à célébrer la Confirmation

Samedi 7 juillet 2018
14 h 30 à La Chapelle-Souëf : messe à la mémoire de la famille Adde
16 h 45 à Bellême : baptême d’Émeric Chorin et Théliana Lony

[|13e dimanche du Temps ordinaire|]Samedi 7 juillet 2018 : 18 h 30 messe à Sérigny

Dimanche 8 juillet 2018 : messes 10 h 30 à Bellême, 11 h à Igé

Nous portons dans notre prière : Solange et Jean Bouvier, Henri Pasquier, les familles Loisnard-Chable.

Pierre et Paul, des disciples-missionnaires

Le pape François ne cesse d’inviter les baptisés à devenir chaque jour davantage des disciples-missionnaires. Pierre et Paul ne sont-ils pas des modèles en ce domaine ?
L’un et l’autre, Pierre, le marin-pêcheur du lac de Tibériade et Paul, le converti du chemin de Damas, n’étaient-ils pas au début un peu trop sûrs d’eux-mêmes ?
Rappelons-nous, Pierre, souvent téméraire, quelquefois même à côté de la plaque, ne comprenant pas l’attitude de Jésus. Un jour, Jésus va jusqu’à le traiter de Satan quand, par générosité mais aussi par incompréhension, il veut faire obstacle à la mission de Jésus qui est de donner sa vie pour les hommes.
Rappelons-nous, Paul, gardant les vêtements des bourreaux pendant qu’on lapide Étienne à coup de pierres, Paul, obtenant des lettres de mission pour aller massacrer les chrétiens de Damas. Il le reconnaîtra plus tard : « J’en étais arrivé à une telle folie… »
Tous les deux ont fait l’expérience de leur fragilité. Les larmes de Pierre après son reniement, comme l’abandon de Paul entre les mains d’Ananie seront leur réponse au Salut de Dieu. Ils l’exprimeront plus tard : leur force, ils la tiennent du Seigneur.
Dans leur vie apostolique — et c’est intéressant pour nous, chaque fois qu’ils n’ont compté que sur eux-mêmes — ils ont connu l’échec. Chaque fois qu’ils ont mis leur confiance dans le Seigneur et dans leurs collaborateurs, ils ont fait l’expérience qu’ils étaient conduits.
Comme disciples, ils se sont mis l’un et l’autre, chacun selon sa situation et son tempérament, à l’écoute du Seigneur. Écoutant le Seigneur leur parler au cœur, ils se sont laissé envoyer par lui pour annoncer la Bonne nouvelle du salut que Dieu offre à tous les hommes : « Cet homme est l’instrument que j’ai choisi pour faire parvenir mon nom auprès des nations. »
Dans le récit des Actes des apôtres, Pierre reconnaît que, dans les pires situations, le Seigneur ne l’a jamais abandonné : « Vraiment, je me rends compte maintenant, le Seigneur a envoyé son Ange et il m’a arraché aux mains d’Hérode. » Il faut dire aussi que, lorsque Pierre était enchaîné dans la prison, « l’Église priait Dieu pour lui avec insistance. »
Ainsi, l’Église coopérait au salut que Dieu allait accomplir en faveur de Pierre. Le salut vient de Dieu, il est l’œuvre de Dieu mais Dieu veut nous y associer de deux manières : par la prière, prière personnelle et prière de l’Église et aussi en se prenant en main. Si par la grâce de Dieu, « les chaînes lui tombèrent des mains » et si « la porte de la prison s’ouvrit toute seule », Pierre lui-même est associé à sa libération puisque l’ange du Seigneur l’invite fortement : « Lève-toi vite… Mets ta ceinture… Enveloppe-toi de ton manteau et suis-moi. »
Quant à Paul, lui qui prenait plaisir à persécuter les chrétiens, il découvre que le Seigneur ressuscité l’appelle faire connaître l’Évangile aux nations. Sa vie ne sera pas un long fleuve tranquille. Il connaîtra épreuves, difficultés, persécutions à cause de Jésus et de l’Évangile.
Dans la lettre à son ami Timothée, Paul le reconnaît, il s’est battu pour le Seigneur : « J’ai mené le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi. » Il le sait aussi par expérience, le Seigneur s’est battu pour lui : « Tous m’ont abandonné, le Seigneur, lui, m’a assisté. Il m’a rempli de force, pour que, par moi, la proclamation de l’Évangile s’accomplisse jusqu’au bout et que toutes les nations l’entendent. »
Dans un contexte différent en notre XXIe siècle, qui a pourtant des similitudes avec celui de Pierre et de Paul où l’on adorait de multiples divinité dont le dieu argent, nous sommes invités nous aussi comme Pierre et Paul à devenir des « disciples-missionnaires », à nous mettre sans cesse à l’école et à l’écoute du Seigneur et à nous laisser envoyer par Lui pour, en toute simplicité et humilité, témoigner de Lui qui nous fait vivre.
Conscients de notre faiblesse et de nos fragilités, conscients de la fragilité et des faiblesses de notre Église, comme Pierre, Paul et tous les autres après eux et avec les chrétiens d’aujourd’hui, mettons notre confiance, non en nous-mêmes mais dans le Seigneur.
Ainsi nous pourrons dire avec Paul : « J’ai échappé à la gueule du lion ; le Seigneur m’arrachera encore à tout ce qu’on fait pour me nuire. Il me sauvera et me fera entrer dans Son royaume céleste. » Et nous pourrons, inspirés par l’Esprit, lancer avec Pierre notre cri de joie, notre cri de foi : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! À qui d’autre irions-nous, tu as les paroles de la vie éternelle. »
Jacques Roger