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Infos du 4 au 12 mai 2019 - Bellême

dimanche 12 mai 2019, par Jean-Noël, webmestre

Cette semaine, nous portons dans notre prière : Fernand Dagoneau, 90 ans, à Saint-Martin-du-vieux-Bellême, Robert Besse, 89 ans, à Bellême.

[|3e dimanche de Pâques|]Samedi 4 mai 2019
18 h 30 messe à l’église de Saint-Ouen-de-la-Cour

Dimanche 5 mai 2019
10 h 30 Bellême, 11 h Igé, 15 h 30 église de Colonard

Nous portons dans notre prière les familles Berger-Lemaître.

Lundi 6 mai 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
18 h à l’église de Condeau, prière avec Perche Verrières Espérance

Mardi 7 mai 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
17 h au presbytère, catéchèse des primaires

Mercredi 8 mai 2019 - Commémoration de la fin de la guerre 1939-1945
9 h 30 messe pour la paix église Saint-Sauveur
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Jeudi 9 mai 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
14 h 30 Bellême, inhumation de M. Robert Besse
17 h au presbytère, réunion de l’équipe pastorale paroissiale

Vendredi 10 mai 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère

Samedi 11 mai 2019
10 h 30 église de Bellavilliers, baptême de Théodore Palvin
12 h église de La Perrière, baptême d’Auguste Grudzinski

[|4e dimanche de Pâques
Prière pour les vocations et offrande pour les séminaires|]
Samedi 11 mai 2019
18 h 30 messe à l’église d’Appenai-sous-Bellême

Dimanche 12 mai 2019
10 h 30 Bellême avec l’école Saint-Michel, 11 h Igé

Nous portons dans notre prière Fernand Dagonneau.

Revenir bredouille !

Quel enseignant, quel éducateur, quel responsable d’association, quel catéchiste n’a été, un jour ou l’autre, saisi par la déception et le découragement ? Face au peu de répondant ou à un certain désintérêt vis-à-vis de ses propositions, il y de quoi perdre pied.

Comme les apôtres, partis à la pêche sur l’initiative de Pierre, reviennent bredouilles, ainsi nous pouvons revenir déçus devant le peu de réponses suscitées par les offres que nous faisons : « On n’a pas ménagé notre peine, mais les résultats ne sont pas à la hauteur de nos attentes. » Le château de cartes de tous nos efforts semble s’écrouler et nous nous retrouvons plongés dans la nuit : « Or, cette nuit-là, ils ne prirent rien. »

Les apôtres rassemblés autour de Pierre dans cette frêle embarcation ne symbolisent-ils pas l’Église ? Tant de générosités, de dévouement, d’engagement pour, apparemment, si peu de résultats ! Nos filets semblent vides… comme parfois nos églises.

Mais il y a ce mystérieux personnage sur le bord du rivage qui les invite à la persévérance dans la confiance : « Jetez vos filets à droite de la barque et vous trouverez. » Et c’est l’abondance ! Sa Parole est féconde !

Comme au matin de Pâques devant le tombeau ouvert et vide « il vit et il crut », le même disciple, mû par l’amour, s’écrie : « C’est le Seigneur ! » Il a tout compris. Pierre, lui, prenant conscience de sa nudité, de sa fragilité, de son impuissance passe un vêtement et se jette à l’eau comme dans un plongeon de reconnaissance. N’est-ce pas pour nous le plongeon du baptême dans la mort et la résurrection du Christ qui marque notre confiance à l’image de celle des disciples : « Aucun des disciples n’osait lui “Qui es-tu ?”, ils savaient que c’était le Seigneur. » La foi et l’amour ne sont-ils pas la vraie connaissance ?

Nous avons là le témoignage de foi des premiers disciples et des premières communautés chrétiennes marquées très vite par des épreuves externes et internes. N’est-ce pas à ce témoignage de confiance et de persévérance, malgré tout, que nous sommes appelés face aux épreuves que nous traversons et que traverse notre Église aujourd’hui ?

Face au dépit qui peut nous gagner devant la perte de confiance que subit l’Église, cette Église qu’ensemble nous formons et que nous aimons, le Christ ressuscité continue à nous interpeller : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? »

Par cette question, le Ressuscité ne nous invite-t-il pas à prendre conscience que sans Lui nous ne pouvons rien faire ? Son invitation à jeter, encore et encore, le filet sans nous décourager ne nous montre-t-elle pas que la véritable fécondité vient de Lui ? Il nous invite à la fois à ne pas ménager nos efforts mais aussi à reconnaître que c’est son Esprit saint qui peut féconder ces mêmes efforts et leur donner de porter du fruit. Pas forcément dans l’immédiat comme nous le souhaiterions, car Dieu n’est pas comme nous. Il n’est jamais pressé et il a l’éternité devant lui !

La véritable fécondité, qui n’est pas toujours visible à nos yeux de chair, n’est-elle pas l’amour qui grandit dans nos cœurs et dans le cœur des personnes que nous rencontrons ? Amour de Dieu et amour des autres, l’un pouvant conduire vers l’autre et inversement ?

Paradoxalement, la véritable fécondité n’est-elle pas celle de la croix qui, apparemment, est un échec : ses disciples l’ont presque tous abandonné ? Mais l’amour qui a animé la vie de Jésus a fait se lever sur l’humanité une lumière nouvelle, celle de la confiance malgré tout. Cette lumière nouvelle, issue du don de la vie de Jésus qui, par son amour, a vaincu la mort éternelle, ne suscite-t-elle pas dans le cœur des disciples d’hier et d’aujourd’hui une espérance à toute épreuve : « Il vaut mieux obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. » La vie chrétienne va jusqu’à cette réaction des apôtres qui « repartaient tout joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des humiliations pour le nom de Jésus. » Oh ! Là ! Là ! Dur ? Dur ? N’est-ce pas ?
Jacques Roger