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Infos du 28 septembre au 6 octobre 2019 - Bellême

dimanche 6 octobre 2019, par Jean-Noël, webmestre

Nous portons dans notre prière les défunts de cette semaine : Monique Disch, 73 ans, au Gué-de-la-Chaîne, Albert Maillard, 93 ans, à La Chapelle-Souëf.

[|26e dimanche du Temps ordinaire
avec la Conférence Saint-Vincent-de-Paul
|]Samedi 28 septembre 2019
18 h 30 messe à l’église d’Appenai-sous-Bellême
baptême de Nael Naudy

Dimanche 22 septembre 2019
10 h 30 Bellême, 11 h Igé
11 h 45 baptême de Tom Bras

Nous portons dans notre prière : Jean-Marie Joly, Geneviève Heudiard, Édith Déchin, Jacques son époux et Benoît, son fils.

Mardi 1er octobre 2019
11 h 30 messe à l’oratoire du presbytère
17 h au presbytère, catéchèse des primaires

Mercredi 2 octobre 2019
17 h messe à l’EHPAD La Rose des vents

Vendredi 4 octobre 2019
14 h 30 au presbytère, préparation de la soirée avec l’évêque de Mboujimayi
17 h messe à la chapelle de l’hôpital et adoration eucharistique

[|27e dimanche du Temps ordinaire|]

Samedi 5 octobre 2019
18 h 30 messe à l’église de La Perrière

Dimanche 6 octobre 2019
10 h 30 église de Sérigny (Attention ! changement de lieu) et 11 h Igé.

Nous portons dans notre prière : Monique Disch, René Besse, Marguerite Vallée (qui aurait eu 100 ans).

Creuser des fossés ou construire des ponts ?

Face à une telle parabole, n’est-on pas pris de tremblement ? Chacun de nous n’est-il pas amené à se poser la question : ne suis-je pas le riche, aveugle et sourd, dont le cœur est fermé, qui laisse à sa porte le pauvre en détresse ?

La seule préoccupation quotidienne du riche : bien s’habiller et faire la fête. Pour le reste, c’est l’indifférence. Le pauvre a un nom : Lazare. Le riche n’en a pas. Ce peut donc être n’importe qui. Vous, moi. Cette parabole nous invite à nous mettre devant les choix que nous faisons : quelles sont mes véritables préoccupations ? quels sont véritablement mes choix dans ma vie quotidienne ?

Nous l’avons remarqué : il y a contraste entre la vie de Lazare et celle du riche sur cette terre mais le contraste est inversé dans la vie de l’au-delà de la mort. N’oublions pas que c’est une parabole que Jésus raconte, ce n’est pas une description. L’image est au service d’un message. Message de justice sociale et de compassion envers les personnes éprouvées.

Dans cette parabole, seuls les chiens venus lécher ses plaies et les anges de Dieu qui l’emportent au Ciel ont eu compassion envers Lazare. Le riche endormi dans le luxe sur la terre, curieusement se réveille aux enfers, au séjour des morts. C’est après sa mort, en effet, mais il est trop tard que le riche prend conscience qu’il a des frères.

La mort lui aurait-elle ouvert les yeux ? Oui, car il intervient auprès d’Abraham en leur faveur. Ce qui montre qu’il n’est pas complètement mauvais. Mais son attitude durant sa vie terrestre a creusé un abîme infranchissable entre son monde — son moi — et le monde de Dieu. La parabole nous rappelle qu’il y a parfois des injustices, des ruptures, des humiliations qui sont irréversibles. Elle nous alerte sur l’urgence de la justice, de la compassion et de la conversion.

Le riche voudrait une intervention « miraculeuse » auprès de ses frères. Impossible, répond Abraham, d’ailleurs ils ont tout ce qu’il faut pour vivre une vie bonne : qu’ils écoutent Moïse et les prophètes.

Nous avons la Parole de Dieu qui nous appelle à la compassion, à la justice et à la conversion. Le prophète Amos, par exemple, n’y va pas de main morte lorsqu’il dénonce nos indifférences qui nous condamnent.

Cette terrible parabole n’est-elle pas d’une brûlante actualité pour notre monde ? En cette « 105e journée mondiale du migrant et du réfugié », le pape François n’a pas d’autres mots quand il nous alerte : « L’attitude à leur égard constitue une sonnette d’alarme qui nous avertit du déclin moral qui nous guette si l’on continue à concéder du terrain à la culture du rejet. » Le pape indique :

« Il ne s’agit pas seulement de migrants, il s’agit aussi de nos peurs. »

« Il ne s’agit pas seulement de migrants, il s’agit de charité. »

« Il ne s’agit pas seulement de migrants, il s’agit de notre humanité. »

« Il ne s’agit pas seulement de migrants, il s’agit de n’exclure personne. »

« Il ne s’agit pas seulement de migrants, il s’agit de mettre les derniers à la première place. »

« Il ne s’agit pas seulement de migrants, il s’agit de construire la cité de Dieu et de l’homme. »

« À travers les migrants et réfugiés, le Seigneur nous appelle à une conversion, à nous libérer des exclusions, de l’indifférence et de la culture du déchet. À travers eux, le Seigneur nous invite à nous réapproprier notre vie chrétienne dans son entier et à contribuer, chacun selon sa vocation, à l’édification d’un monde qui corresponde toujours davantage au projet de Dieu. »

Saint Paul ne dit pas autre chose quand il écrit à Timothée : « Recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la persévérance et la douceur. Mène le bon combat, celui de la foi, empare-toi de la vie éternelle. » Nous avons Moïse et les prophètes, nous avons l’Évangile de Jésus, nous avons l’enseignement social de l’Église. Que nous manque-t-il ? Rien, sinon de mettre cela en pratique dans nos existences ! Avec la force de l’Esprit c’est possible, car rien n’est impossible à Dieu. Alors, nous pourrons partager la vie éternelle de Dieu.
Jacques Roger